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Vernis Khaki Chanel/French Manucure Yves Saint Laurent

Cette (subtile) déclinaison de khaki chez Chanel me laisse de marbre, sans doute parce que je n’avais déjà pas spécialement accroché au fameux 505, cette teinte si Particulière (enfin, sauf pour moi) rapidement en rupture de stock… J’ai pourtant fait un test avec Over the Taupe, de chez OPI, pour voir l’esprit, quand même, il ne faut jamais dire « fontaine, (…) » et j’ai trouvé le résultat étrange et triste. J’aime bien l’étrange gai, je m’amuse bien chez OPI, ou le triste classe, mais ça n’était hélas ni l’un ni l’autre, et j’ai trouvé le finish plus « caca d’oie », si l’on me pardonne l’expression, qu’autre chose.

Revenons à la tendance de cet cet automne, même le nom de ce trio Chanel m’énerve. Vouloir faire dans la subtilité déclinée, c’est bien, maintenant le kaki, comme nous le rappelle le dico, est une nuance de couleur brune tirant sur le jaune ou le vert, et la langue française est suffisamment riche pour ne pas céder à la facilité marketing et nous fourguer trois vernis sous le nom de « Khaki », avec un « h », parce que ça fait sans doute plus classe à l’anglaise, surtout en y accolant une french touch, khaki brun, khaki vert… à 20,90 euros l’un tout de même !

A l’autre extrême, une ambiance colorama chez Yves Saint Laurent…

Même si je trouve le concept de cette french revisitée intéressant sur un plan créatif et sublime sur les shootings (en particulier la version violet/doré)…

Je résisterai aussi, c’est à mon sens peu portable au quotidien et ce type de manucure ne souffre pas la moindre approximation à l’application… Et puis le prix quoi, 45 euros le duo.

Je resterai donc has been de l’ongle cet automne, classique en rouge et en prune sombre. Has been MAIS moins pauvre, c’est déjà ça.

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Ouh La Vilaine… Lulu !

J’ai offert à l’une de mes meilleurs amies cette bande dessinée que l’on doit à Yves Saint Laurent. Je ne sais pas si elle l’a appréciée autant que moi, mais pour ma part, j’en ai vraiment beaucoup aimé le ton.

La Vilaine Lulu a été créée par Saint Laurent en 1956. Impertinente et parfois même franchement méchante, la Vilaine Lulu est toujours accompagnée de son gros rat blanc qui ne s’exprime qu’en anglais. Elle observe avec ironie le monde qui l’entoure, n’hésitant pas à donner son avis à grands renforts de « Schmuck » et de « Pluck« , ses deux expressions favorites.

Bien loin de Camille et Madeleine, Les Petites Filles Modèles de la Comtesse de Ségur, Lulu montre régulièrement sa culotte (Petit Bateau), joue des tours pendables à ses petits camarades à qui elle inspire à la fois terreur et fascination, fricote avec un vieux beau, Gontran Pontchartrin (qui a l’âge d’être son grand-père), boit, fume et gifle sa gouvernante. Sa tenue extravagante est inspirée d’un déguisement porté par un collaborateur de Saint Laurent, à l’époque où il travaillait chez Dior. On lit ainsi sur la quatrième de couverture :

« Nous étions jeunes et nous nous amusions beaucoup. Souvent, après six heures, un collaborateur de Christian Dior se déguisait. Un soir, il avait remonté ses pantalons jusqu’aux genoux. Je me souviens, il portait de longues chaussettes noires. Dans la cabine des mannequins, il avait trouvé un jupon de tulle rouge et un chapeau de gondolier. Tout petit, presque inquiétant, avec son air têtu et rusé, il m’avait impressionné et je lui avais dit : « Tu es la vilaine Lulu » ».

La BD a été récemment rééditée, dans sa version originale, aux éditions de La Martinière.

Au cas où on aurait eu quelques doutes après lecture ?

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