Qui n’a jamais pesté en retirant son Rouge Noir, obtenant, après avoir utilisé 4 cotons et 10 ml de dissolvant, un contour de l’ongle pas net, voire même, osons, carrément cracra ?
Il y a quelques mois, je découvrais au hasard de mes pérégrinations (trop régulières) chez Sephora ce produit étrange : « Bain dissolvant express ».
Peu réjouissant a priori : un bain de dissolvant ? Cet espèce de produit ultra agressif décliné en « bain » ? « Express » en plus ? Complètement antithétique avec la notion de bain, pensé-je… Et potentiellement d’autant plus violent pour les ongles, s’il agit en deux secondes. Ils nous prennent vraiment pour des c… chez Sephora, fut ma première conclusion.
Mais je n’avais plus de dissolvant, argument de poids pour lui laisser une deuxième chance. De toute façon, ce ne sera pas la première fois qu’on nous prend pour des imbéciles en cosméto… Je rejette un oeil au truc.
Sans acétone (ah, c’est bien pour mes petits ongles, ils ne seront pas desséchés) ; sans paraben (re ah) ; enrichi en provitamine B5 et en vitamine E (que demande le peuple). Bref, le prix de ce produit quinafinalementpaslairsimalqueça ? 7,90 euros. Plus cher qu’un dissolvant classique, mais ça a l’air sur le papier bien plus pratique, et c’est en tous les cas beaucoup plus funky. Il faut mettre du fun même quand on retire son vernis. Oui oui !
Je rentre avec le machin, et comme je suis une grosse geek des produits de beauté, je le teste illico sur une manucure pourtant nickel (oui, je sais).
Spectaculaire, le truc. Vraiment. J’appelle même ma mère pour lui dire. Enfin, pas exprès non plus, mais j’arrive à glisser l’info dans la conversation. Elle n’a jamais mis de vernis, mais elle fait mine de trouver ça révolutionnaire, aussi.
Allez, la preuve en images (de piètre qualité, mais on se rend tout de même compte).
Débarrassons un ongle recouvert d’une couche de base, de deux couches d’un rose bien vif (je n’ai pas dit « bien pouffe »), et d’une couche de top coat.
On trempouille l’ongle dans l’espèce de mousse imbibée de dissolvant, on attend 2 ou 3 secondes en le frottant un peu contre la mousse et il ressort tout propre. J’avais envie de dire « blanc comme neige », mais j’ai trouvé que cela sonnait bizarre pour un ongle ; l’idée de forger le néologisme « net comme neige », plus adapté, m’a effleurée, mais je me suis dit finalement non. L’ongle ressort donc tout propret, restons-en là, et ce n’est déjà pas mal.
N’est-ce pas merveilleux ?