photo : lesiteduvintage.com
Quand j’étais petite, ma maman me traînait régulièrement chez Laura Ashley. Je pestais un peu, parce qu’il n’y avait que des vieilles dames dans cette boutique ou des « Marie-Chantal » (ma mère n’appartenant bien sûr à aucune de ces catégories). C’était un peu la corvée, mais comme j’étais une enfant bien élevée je ne râlais pas (trop).
Mon affection pour le Liberty et les tissus imprimés en général remonte sans doute à cette époque.
J’ai donc eu tendance à acheter, dès que j’ai été en âge de faire moi-même les boutiques, seule avec mon portefeuille, des pièces avec des imprimés à petites fleurs (vichy aussi, mais c’est une autre histoire). Il va sans dire que j’ai souvent entendu au lycée ou à la fac « c’est quoi ce gilet de mémé ? » ; « sympa ta robe, tu l’as piquée aux Vamps ou tu l’as trouvée chez ta grand-mère ?« .
Un petit côté Cacharel revival, les années 70, Laura Ingalls décalée… Et puis je fais ce que je veux d’abord. Bon.
En 2009, Cacharel a ouvert une boutique éphémère de 200m2, rue d’Uzès à Paris, et réédité ses modèles phares pour célébrer ses 50 ans. L’occasion de shopper quelques jolies pièces en coton. En 2009, la fleur restait encore assez fraîche et n’avait pas perdu sa délicatesse.
Aujourd’hui, des imprimés à fleurs, on en voit partout, sur des tissus moches et sans aucune tenue, des pantalons sarouel, du combishort, de la robe bustier, du débardeur, de la jupe patineuse, la fleur s’étale sur tout et n’importe quoi. Du coup, un peu ras-le-bol, de la fleur…
Vivement que la mode fane !
Heureusement, on voit aussi des choses très réussies, les Bensimon liberty, les robes Sessun ou les besaces Upla, par exemple…



En attendant des jours meilleurs !