Archives de Tag: Fabrice Luchini

Les femmes du 6e étage

Hier matin, j’ai enfin vu Les femmes du 6e étage, que l’on m’avait fortement conseillé…

Eh bien je n’ai pas été déçue, j’ai vraiment beaucoup aimé ce film, sorti à la même période que les grosses machines de guerre que sont Black Swan, Le Discours d’un Roi ou True Grit...

Dans le Paris des années 60, Luchini incarne avec le brio qu’on lui connaît un agent de change dont la petite vie bourgeoise va être bouleversée par l’arrivée d’une nouvelle (et charmante) bonne espagnole, Maria, qui lui donne envie de s’intéresser au monde qui bruit au-dessus de sa tête : celui du 6e étage, où vivent « Les Espagnoles« . L’occasion pour « Monsieur Joubert » de prendre conscience de leurs conditions de vie, en découvrant en même temps leur univers exubérant et plein de vie qui rompt avec son quotidien.

Sandrine Kiberlain est parfaite dans le rôle de l’épouse à l’emploi du temps rempli d’occupations existentielles : rendez-vous chez la couturière, bridge avec ses amies…

Et les actrices qui incarnent la petite troupe de bonnes espagnoles apportent beaucoup de fraîcheur au film.

Bref, on passe un très bon moment.

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Potiche, moi ?

Un mois après sa sortie… Mieux vaut tard que jamais !

Je ne suis pourtant pas spécialement fan de l’univers de François Ozon, mais là, j’ai adoré. Le film est librement adapté d’une pièce de boulevard signée Barillet et Grédy et se révèle très réjouissant. Une Catherine Deneuve en grande forme, aussi gracieuse en survêtement Adidas rouge qu’en petite robe en mousseline fleurie, « Potiche mais pas cruche », un Fabrice Luchini parfait en patron d’une usine de parapluies qui emprunte quelques répliques cultes de notre cher Président (entre autres, le si châtié « casse-toi, pauv’ con » ainsi que quelques préceptes heureux du type « travailler plus pour gagner plus »), une Judith Godrèche insupportable avec ses positions réac, son brushing très Dallas et son côté fille à papa, un Jérémie Rénier déguisé en Cloclo qui n’est pas vraiment le fils de son père, une Karine Viard secrétaire-maîtresse du patron qui finit par passer secrétaire de la patronne, et Gérard Depardieu parfait (et attachant) en député-maire communiste.

Beaucoup de comique, un peu de nostalgie…

Potiche utilise les codes du théâtre de boulevard en les actualisant, et on passe vraiment un bon moment.

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