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Les femmes du 6e étage

Hier matin, j’ai enfin vu Les femmes du 6e étage, que l’on m’avait fortement conseillé…

Eh bien je n’ai pas été déçue, j’ai vraiment beaucoup aimé ce film, sorti à la même période que les grosses machines de guerre que sont Black Swan, Le Discours d’un Roi ou True Grit...

Dans le Paris des années 60, Luchini incarne avec le brio qu’on lui connaît un agent de change dont la petite vie bourgeoise va être bouleversée par l’arrivée d’une nouvelle (et charmante) bonne espagnole, Maria, qui lui donne envie de s’intéresser au monde qui bruit au-dessus de sa tête : celui du 6e étage, où vivent « Les Espagnoles« . L’occasion pour « Monsieur Joubert » de prendre conscience de leurs conditions de vie, en découvrant en même temps leur univers exubérant et plein de vie qui rompt avec son quotidien.

Sandrine Kiberlain est parfaite dans le rôle de l’épouse à l’emploi du temps rempli d’occupations existentielles : rendez-vous chez la couturière, bridge avec ses amies…

Et les actrices qui incarnent la petite troupe de bonnes espagnoles apportent beaucoup de fraîcheur au film.

Bref, on passe un très bon moment.

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Tous les soirs depuis 1680

A l’Ouest rien de nouveau, mais pour les – de 28 ans qui ne seraient pas au courant et qui sont freinés à l’idée d’aller « au Français » quand ils voient le prix des places, il y a la Carte Comédie Française, que l’on paie 10 € et qui permet de bénéficier de tarifs préférentiels pour tous les spectacles des trois salles de la Comédie-Française, tout au long de l’année, dans la limite de 2 places par spectacle, et dans la limite des places disponibles.

Il y a aussi, une heure avant chaque représentation de la Salle Richelieu, quelques places mises en vente au prix de 5 €, au guichet du « petit bureau » sous les arcades de la rue Richelieu. Pratique pour une soirée théâtre de dernière minute, mais on n’est jamais assuré  de pouvoir voir la pièce…

Je viens de découvrir également que tous les premiers lundis du mois, les places du petit bureau sont gratuites pour les moins de 28 ans sur présentation d’une pièce d’identité, sans réservation et dans la limite des places disponibles (une place par personne).

Pas d’excuse donc pour rater Les Trois Soeurs, Un Tramway nommé désir ou encore On ne badine pas avec l’amour

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Black Swan, et sinon ?

(L’affiche ne me disait déjà rien qui vaille, j’aurais dû m’en tenir là)

Consacré à un univers qui ne m’a jamais fascinée (ce qui en général ne préjuge en rien de mon intérêt, cf The Wrestler, par exemple), Black Swan, pour ceux qui auraient échappé à la déferlante, met en scène la recherche de perfection d’une danseuse étoile trop lisse, qui doit se dépasser jusqu’à basculer dans le malsain pour incarner le pendant de son personnage de cygne blanc, le cygne noir. Bien bien. Si la performance de Natalie Portman vaut le coup d’oeil, les clichés et les facilités auxquels cède le film m’ont complètement laissée de glace, et même agacée. J’étais presque la seule en sortant de la séance, puisque tout le monde a trouvé Black Swan bouleversant et fascinant. C’est beau, certes, mais je n’ai jamais pensé que le « beau » suffisait à faire un grand film. Je préfère le Darren Aronofsky de Requiem for a dream.

En revanche, et puisque l’on en vient à parler de bouleversement, il y a en ce moment deux excellents films à l’affiche.

Incendies, adapté d’une pièce de Wajdi MOUAWAD (Actes Sud)

Et le très beau Discours d’un roi

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Où es-tu Sofia ?

Dans un état proche de l’Ohio ? Plus simplement dans les choux ?

Grosse déception pour Somewhere, que j’ai enfin vu hier…

Alors bien sûr, c’est loin d’être un mauvais film, les acteurs sont parfaits dans leurs rôles respectifs (Stephen Dorff en acteur hollywoodien blasé et à la dérive, qui multiplie soirées trop arrosées et aventures d’une nuit pour tenter d’oublier le vide de sa vie et Elle Fanning, lumineuse, qui interprète sa fille Cleo). Mais blondeur évanescente et musique de Phoenix ne suffisent pas (plus ?) à faire un bon film.

Sincèrement, j’ai hésité entre dormir ou partir, pour ne finalement faire ni l’un, ni l’autre, par flemme et par principe. Outre la lenteur du film que j’ai trouvée très surfaite, et qui se justifie beaucoup moins que dans ses autres réalisations, le message délivré, bien qu’essentiel, est plutôt simpliste (grosso modo, il n’est jamais trop tard pour changer sa vie et apprendre à aimer. Merci Sofia).

On se croirait dans une (très) plate adaptation d’un roman de Bret Easton Ellis…

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Comment tu t’appelles ?

Le nom des gens est sorti il y a déjà quelque temps, mais il est toujours à l’affiche, et même si j’ai trouvé le scénario trop caricatural à bien des égards, j’ai passé un très bon moment. Autour du couple truculent que forment Bahia (d’origine algérienne) et Arthur (dont la mère est juive), Michel Leclerc aborde avec finesse des problématiques beaucoup moins drôles : antisémitisme, racisme, stigmatisation, intégration…

En ces temps troublés d’intense questionnement sur l’identité nationale… c’est courageux !

Sara Forestier, un peu trop nue, incarne Bahia Benmahmoud, une militante de gauche (une vraie) qui a trouvé mieux que les discussions pour convertir ses ennemis politiques à sa cause : elle couche avec eux (ça marche).

Jacques Gamblin est parfait dans le rôle d’Arthur Martin-comme-les-cuisines, jospiniste attachant qui travaille dans le secteur sexy de l’autopsie de volatiles.

Et ne serait-ce que pour l’autodérision dont fait preuve la guest-star de choc qui apparaît à la fin du film… Allez-y !

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Karl L. selon Michel H.

Personne n’échappe à l’écriture caricaturale de Michel H. … Même pas Karl ! Un petit mélange entre le Saxon barbare, le chevalier teutonique et le paysan allemand. C’est ça, c’est lui !

Finalement, la critique n’avait pas été si unanime que cela… J’avais raté Naulleau, j’ai bien ri, a posteriori.

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Diamonds are…

 

Il faut absolument que j’aille voir l’expo Bulgari avant le 12/01.

« 125 ans de magnificence italienne », tout est parfaitement résumé dans le titre. Depuis l’arrivée à Rome de Sotirio Bulgari, originaire de Grèce, jusqu’aux collections actuelles au design plus « bidimensionnel » qu’autrefois, en passant par les fastes de la Dolce Vita, l’exubérance créative des années 70 et l’évocation des modèles iconiques… L’exposition est l’occasion de plonger dans l’histoire de la célèbre maison de la Via Condotti.

La rétrospective permet aussi de découvrir l’exceptionnelle collection d’Elizabeth Taylor. Richard Burton avait coutume de dire : « le seul mot d’italien qu’Elizabeth connaisse est Bulgari »

En attendant de rencontrer un Burton-version-2011…

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