
Photo : L’Oréal
Cette semaine, on a vu fleurir dans les magazines (enfin au moins dans Elle et dans Grazia) des articles sur les différents types de lissages. Articles qui ont le mérite d’expliquer les principales différences entre les techniques et de donner quelques adresses mais qui manquent un peu, à mon avis, de recul sur la chose.
Ayant commencé à faire des lissages japonais (Yuko system) il y a maintenant trois ans, je serais pour ma part beaucoup plus mitigée quant à l’état du cheveu après quelques années.
2 ou 3 petites choses à savoir sur le lissage japonais :
-le cheveu doit impérativement être en bonne santé (ne pas avoir été altéré chimiquement par des défrisages, par exemple ; et il faut attendre quelques semaines après avoir fait une couleur ou des mèches).
-le lissage est irréversible
– c’est une technique chère (le prix est proportionnel à la longueur des cheveux, donc impossible de trop savoir à l’avance. Les coiffeurs proposent souvent des « prix » pour reprendre les racines, mais c’est toujours 300 euros minimum).
A la base, mes cheveux sont bouclés et assez secs. Le résultat est effectivement, les premières fois, très naturel : les cheveux sont tout doux et très raides, de vraies baguettes. Voilà qui compense les 5 heures passées au salon, entre applications successives de produits, shampooings et lissages aux plaques céramiques.
Temps gagné au sortir de la douche : ok
Cheveux très raides : ok
Etat du portefeuille : pas ok (même si, au final, cela revient bien moins cher que les brushings réguliers en salon).
D’autant qu’il faut, si on veut un résultat vraiment nickel, y aller tous les 4 mois. Le cheveu est tellement raide (presque trop, cela manque vraiment de mouvement) que la repousse se voit dès 2 mois et demi (chez moi) et il faut reprendre à la pince au bout de 3-4 mois, ce qui se révèle plutôt contraignant, puisqu’on est désormais habituée à zapper l’étape plaques céramiques.
Le prix étant en régulière augmentation dans le salon où j’ai toujours fait mon lissage (Aquableu, rue de Vaugirard, dans le 15e), l’opération revient vite cher, à raison de 340 euros à chaque fois… Tarif « fidélité » qui n’est pas celui que l’on paie la première fois (environ 500 euros pour des cheveux aux épaules, à l’époque).
7 lissages et trois ans plus tard…
Les cheveux se révèlent archi secs, pour ne pas dire desséchés, sur les longueurs, et l’effet est bien moins naturel, du coup. Il faudrait couper une bonne partie de la longueur, mais bon, ce n’est pas l’idée, puisque le pitch du lissage japonais, c’est qu’il est censé ne pas abîmer la fibre. Les conseils de Grazia (« côté entretien, un shampooing classique et un soin régénérant de temps en temps suffisent« ), sont évidemment à NE PAS suivre : la coiffeuse m’a toujours recommandé de faire régulièrement de très bons soins, ce que j’ai toujours de toute façon fait (bains d’huile, masques etc). Ce qui ne les a pas empêchés de devenir bien secs, avec une bonne grosse tendance à s’emmêler au niveau de la nuque, depuis au moins un an.
Pourquoi ? Même si les coiffeuses prennent soin d’isoler les longueurs déjà traitées quand elles reprennent les racines, du produit coule toujours un peu, et d’aventure en aventure…
A un moment, j’ai voulu tester le résultat chez Massato, j’ai lu quelque part mais je ne sais plus où que leur technique était vraiment très douce avec les cheveux, mais ils sont vraiment plus chers (650 euros la repousse pour ma longueur de cheveux, qui n’est pas non plus extraordinaire). J’avais rencontré il y a trois ans la personne qui s’occupait des lissages japonais chez eux, et elle est vraiment pro. Mais à raison de trois lissages par an x 650… C’est niet.
Bye-bye Blondie pour ma part, j’ai envie de me revoir avec des cheveux bouclés !