J’ai commencé il y a un mois à chercher frénétiquement un baume à lèvres digne de ce nom pour passer l’hiver (en pot, c’est psychologique, j’ai l’impression que c’est plus efficace). L’occasion d’apprendre que la valeur refuge sur laquelle je misais (Nutrisource Lèvres de Biotherm) n’existait plus (la marque se cantonne désormais à son baume en tube). Eh bien force est de constater que cette quête, sans être aussi mouvementée celle du Graal, n’exagérons rien, se révèle un peu fastidieuse.
J’ai parlé ici de mon peu d’affinités avec deux must du genre : le baume à lèvres By Terry et ce célébrissime concentré d’huile minérale qu’est La Crème de Huit heures, deux produits qui, cela dit, se révèlent corrects, mais dont le rapport qualité-prix est à mon avis des plus mauvais.
Bref, donc je n’aime ni l’un ni l’autre, Nutrisource, qui était d’une efficacité exceptionnelle, n’existe plus, j’en ai un peu assez d’utiliser Rêve de Miel… On m’a proposé de tester Rexaline chez Sephora, une marque que je ne connais que de nom. La texture est top et l’effet sur les lèvres vraiment agréable, on sent « qu’on a quelque chose » sans effet gras ni brillant. Oui parce que, comme si c’était un plus, la plupart des baumes à lèvres se fendent d’un effet glossy. Ce qui en élimine d’autant… Problème de Rexaline : je ne supporte pas du tout l’odeur (ça sent le miel, mais pas dans un esprit Nuxe, ça m’a vraiment gênée).
Je tombe donc par hasard sur le baume Chanel, difficile à trouver et au prix prohibitif. Outre le fait que cette marque ne m’a jamais déçue, cette recherche du baume à lèvres commence à me fatiguer. Je fais fi de son prix (33 € de mémoire, ce qui reste moins cher que les 44 € du By Terry), considérant que le pot durera longtemps (et j’ai bien considéré, puisque à l’usage, la texture fait qu’on en met très peu à chaque fois). La présence du beurre de karité en tête de la liste des ingrédients a achevé de me convaincre (pas d’eau en pôle position, ni, pire, de l’infâme petrolatum que l’on retrouve chez E. Arden et bien d’autres).
Ce qu’en dit Chanel
Dès l’application et à tout moment de la journée, ce baume à la douceur exquise soulage les lèvres sèches et abîmées. Au cœur de sa formule, l’actif exclusif Ceratonia PFA* relance la dynamique d’hydratation de la peau au sein même des cellules, pour une teneur en eau toujours optimale.
Les acides gras essentiels de la formule délivrent une action de nutrition immédiate.
En complément, l’extrait d’huile de graines de coton répare les lèvres durablement. Assouplies, lissées et nourries, les lèvres retrouvent l’apparence tant désirée d’une bouche parfaitement repulpée et satinée.
* Polyfractionnement des Actifs. Procédé spécifique à CHANEL permettant la création d’actifs cosmétiques ultra-purs.
Ce que j’en dis
La texture est un peu déroutante de prime abord. J’entends par là qu’elle est très fine sur les lèvres, pas du tout comme le baume Rexaline ou le Rêve de Miel. J’étais donc un peu déçue de ce côté-là, associant l’idée d’une texture cocooning avec celle d’une meilleure hydratation. On a donc l’impression dans les premières minutes que les lèvres restent un peu sèches et que la mince couche de corps gras est un peu placebo. Pourtant, quelques heures après, l’effet est là… Disparue la sensation d’inconfort, et les petites peaux ne sont plus là… En outre, à l’usage, c’est l’un des rares produits qui a un effet « cumulatif ». On sent que les lèvres sont mieux hydratées, certes, mais pas seulement sur l’instant. L’effet dure dans le temps. Pas mal pour qui, comme moi, passe 8 heures par jour avec son rouge à lèvres et n’a pas le loisir de se retartiner de stick toutes les cinq minutes.
Le parfum est discret et élégant, comme tous ceux des cosmétiques Chanel… Et je reste une grande fan des packagings.
Note pour moi-même : Toujours miser sur les valeurs sûres…