Archives mensuelles : novembre 2010

Envies de décembre

Je continue ce petit rendez-vous mensuel instauré par Teddy avec ma (petite ?) liste de décembre. L’occasion aussi de faire un point sur la concrétisation, ou non, des Envies de novembre.

Fond de teint Mat Lumière, Chanel

Risque de craquage : 80 %

Un nouveau fond de teint, maintenant que le hâle de l’été s’en est allé (haha).

Fard à paupières Prussian, Mac

Risque de craquage : 40 %

Je ne sais pas d’où sort cette envie-là, qui est affublée pour l’heure d’un faible risque de concrétisation, justement parce qu’elle vient de nulle part et risque de ne pas résister à un examen approfondi. Mais j’ai envie d’un bleu foncé.

Soin Redken Chemistry

Risque de craquage : 70 %

Découvert sur le blog de Deedee, ce soin répare et restructure les cheveux. Le potentiel de craquage n’est qu’à 70 % car je risque de manquer un peu de temps ce mois-ci, mais je sais que je le testerai. Conclusion : on risque de le retrouver en janvier avec un pourcentage plus élevé…

 

Philtre Légendaire et centenaire, Garancia

Risque de craquage : 50 %

Depuis quelque temps, j’utilise le Pschitt Magique et je suis complètement bluffée par son efficacité. J’envisage donc d’élargir cette découverte à d’autres produits Garancia, et comme j’ai besoin d’une lotion

 

Et que sont devenues les tentations de novembre ?

J’ai trouvé un (même deux) baume(s) à lèvres, j’en reparlerai cette semaine.

J’ai racheté ma crème pour les mains Nuxe, dont le packaging et l’odeur ont changé, c’est encore mieux.

J’ai résisté à l’huile au karité Furterer car j’attends d’avoir vraiment terminé tous mes produits (pas avant 2013 donc), au vernis Chanel parce qu’en ce moment noir c’est noir, à la crème L’Oracle de Lush parce que bon, j’en ai 2 d’ouvertes en ce moment, au masque frais Céréal Killer parce que la dernière fois que je suis passée chez Lush j’ai oublié de l’acheter, mais j’ai craqué pour plein de petites choses hors-liste…



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Moi Jane in the Lush’s Jungle, toi ?



Ne m’avouant jamais vaincue, que ce soit pour une affaire d’après-shampooing ou pour des choses plus fondamentales, j’ai racheté il y a quelque temps un produit que je n’avais pas aimé chez Lush : Jungle. Sa nouvelle présentation y est sans doute pour beaucoup : il s’est longtemps présenté sous la forme d’un bout de savon à la coupe (cf. photo) et désormais il ressemble à feu Babyface, ce qui le rend plus maniable (cf photo bis).

4 years before


Mes cheveux étaient déjà bouclés et secs. A l’époque, j’avais déménagé chez Lush, je testais presque tout (sans aller quand même jusqu’aux shampooings pour cheveux blonds ou gras). Jungle n’a pas transformé l’essai : je l’ai trouvé pénible à utiliser, inefficace, j’avais l’impression d’avoir les cheveux encore plus rêches et le produit s’effritait dans les cheveux à l’application, se rinçait mal, bref, rien pour lui à part son odeur, me suis-je dit.

J’ai donc généreusement offert Jungle à ma mère, qui m’a promis de l’utiliser, mais qui a sans doute trouvé le modus operandi un peu fastidieux elle aussi, puisqu’elle ne s’en est pas beaucoup servi (euphémisme). Jungle a fini sa courte vie sur le rebord de la baignoire, seul.

4 years later

Cherchant quoi acheter et me sentant la témérité d’une Jane sautant de branche en branche dans une jungle victorienne, je glisse un regard vers Jungle, qui sent toujours aussi bon, qui a donc changé de présentation et de prix (forcément, puisqu’il est désormais présenté en « babyface » de 55 g et non plus aux 100g).

Je demande gentiment s’il est toujours aussi nul niveau efficacité. La vendeuse me répond qu’il est quand même a priori conçu pour les cheveux secs (il est plein de beurre de cacao, entre autres choses nourrissantes).

Je me dis que Jungle mérite peut-être une seconde chance et qu’à 4,95 € sa seconde chance ne me coûtera pas trop cher et qu’au pire, ma mère me remerciera de lui offrir un petit Jungle presque neuf.

Sauf que sauf que !

Je fais cette fois-ci tout bien (j’apprends, avec l’âge, à respecter les consignes d’utilisation), je mouille la chose, je la passe sur les cheveux, j’en mets dans les mains, je repasse les mains dans les cheveux pour finir de bien imprégner l’ensemble, je démêle et je laisse quelques minutes. Force est de constater que le peigne glisse tout seul (ce qui n’arrive jamais), que cette odeur très verte (vétiver, cèdre, bois de cèdre, chlorophylle) est très addictive, que le produit se rince très bien et que les cheveux sont tout doux une fois secs.

Ne manque finalement que Tarzan dans cette histoire !

Ingrédients : Beurre de cacao (Theobroma cacao), alcool cétéarylique (et) laurylsulfate de sodium, propylène glycol, extrait d’avocat frais biologique (Persea gratissima), stéarate de glycéryle (et) stéarate de PEG-100, alcool cétéarylique, acide stéarique, parfum, lécithine de soja, figues fraîches (Ficus carica), bananes fraîches bio (Musa paradisiaca), fruits de la passion frais (Passiflora edulis), kumquats frais (Fortunella japonica), bromure de cétrimonium, huile essentielle d’ylang-ylang (Cananga odorata), huile essentielle de vétiver (Vetiveria zizanoides), huile essentielle de cyprès (Cupressus sempervirens), huile essentielle de bois de cèdre (Juniperus virginiana), chlorophylle (CI 75810), limonène*, cinnamal*.
* Naturellement présent dans les huiles essentielles.

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Pas d’inquiétude, la jeunesse va bien !

Heureusement, il y a Actes Sud et quelques autres,

Heureusement, il y a encore des auteurs dont l’écriture exprime du début à la fin l’amour des mots, et même de la ponctuation. En 2008, Mathias Enard avait signé Zone, roman sans respiration graphique, à part quelques virgules. Une seule phrase, on aime ou on n’aime pas, mais on ne peut que saluer l’exercice de style.

Je ne puis que recommander ce livre au titre exceptionnel (emprunté à Kipling) que j’ai déjà offert deux fois. Un (trop) court voyage à Constantinople, en 1506, avec Michel-Ange, venu à la demande du sultan Bajazet concevoir un pont sur la Corne d’Or.

Si d’aucuns trouvent la « jeunesse » bien inconséquente quand elle manifeste pour sa retraite, je la trouve pour ma part très responsable dans ses choix littéraires. Loin de s’encombrer de considérations marketing ou d’états d’âme déplacés du type : « il était temps de lui donner un prix, quand même », elle évite les pièges d’une liste minée et se contente de récompenser le talent.

A défaut du grand soir, voilà qui nous promet quelques matins littéraires qui chantent…

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SOS peau en détresse ?

Le Baume beauté éclair fait partie de ces produits que j’ai toujours regardés du coin de mon oeil circonspect. Sans doute trouvé-je (le poids des mots, toujours) que le « éclair » vendait du rêve à basse probabilité de concrétisation immédiate. Peu crédible, donc.

Heureusement, j’ai la chance d’avoir une conseillère Marionnaud d’excellent conseil, qui, voyant ma détresse au moment de choisir un produit gratuit le mois dernier (c’était l’offre 2 produits achetés 1 offert) m’a dit : « Et le Baume éclair de Clarins ? C’est vraiment un excellent produit… » (je passe sur l’argumentation, je l’attendais au tournant, mais elle a gagné la partie).

Je ne l’aurais sans doute pas acheté, mais n’ayant absolument besoin de rien (j’espère une Révolution, je stocke) et ayant quand même le droit de repartir avec un produit de mon choix, je me suis dit pourquoi pas.

Effectivement, outre son odeur très agréable, le BBE fait une super belle peau, lumineuse et moins marquée. Un petit bémol toutefois, je trouve qu’il peluche un peu sous le maquillage, mais niveau éclat du teint, il est parfait.

Quand on n’a pas la chance de l’avoir gratuit, le Baume beauté éclair coûte 32 €. Mais c’est un bon investissement !

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Où va le Goncourt ?

Oyez, oyez, Michel Houellebecq a ENFIN reçu le Goncourt, lit-on partout. La plus grande récompense littéraire française, dotée de… 10 €, mais aux retombées colossales.

On arriverait presque à nous faire passer Houellebecq pour le Scorsese de la littérature française…

Rappelons qu’en 1919, le Goncourt sacrait Marcel Proust pour A l’ombre des jeunes filles en fleurs ; ou qu’en 1933, André Malraux était lauréat pour La Condition humaine... A l’instar de Julien Gracq, Simone de Beauvoir ou Romain Gary quelques années plus tard. L’année dernière, Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye avait été récompensé par le jury. Même si je n’ai pas particulièrement aimé ce roman, le travail d’écriture m’avait impressionnée : une très belle plume, des phrases ciselées, où chaque mot et chaque virgule (fondamentale, la virgule) sont à leur place.

Niveau écriture, niveau thème, niveau syntaxe, niveau talent, le Goncourt 2010 n’a rien à voir.  Une rupture dans l’air du temps ? Sans jouer les « regretteurs d’hier« , comme l’écrit Souchon, on notera simplement que les choses changent, et pas toujours en bien (pardon pour le truisme).

Je n’ai pas, comme beaucoup de gens, de « problème » avec Houellebecq. J’aime bien son air un peu Pierrot, son côté anti-écrivain, je le trouve presque attachant. J’ai par contre (beaucoup) plus de mal avec ses livres dont je n’aime que les titres (ça joue, dans l’impulsion d’achat). J’ai acheté La Carte et le Territoire quand il est sorti. Près de deux mois plus tard, j’en suis toujours à la page 150, je m’interroge encore pour savoir comment j’ai réussi à en lire 149. Outre le fait que je n’arrive pas à entrer dans l' »intrigue », je trouve certains passages tellement mal écrits qu’ils virent à la caricature… Je ne nie pas les fulgurances, mais, vraiment, de là à recevoir le Goncourt…

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Le Baume de Rose By Terry : must(n’t) have

Un positionnement très luxe, ADN de la marque By Terry, qui se traduit par un packaging sobre et chic ; une formule qui intègre des actifs « précieux » comme la cire essentielle de fleurs de roses et surtout un prix prohibitif (44 € les 10 g), qu’on est tenté quand on ne l’a pas essayé d’excuser par sa (difficile) condition de must-have…

Le Baume de Rose (même le nom a le luxe d’être délicat) jouit effectivement de l’aura dont seuls les produits cultes peuvent se prévaloir (à l’image de cette chère Crème de Huit Heures) Sauf que, eu égard à cette aura et, pardonnez ma trivialité, à son « prix » on attend, j’attends (j’ai trop d’attentes en général, c’est un tort, la déception, sournoise, n’est jamais loin) un produit d’exception. Celui qu’on rachètera les yeux fermés, qu’on offrira à sa mère ou à ses meilleures amies, bref, un must-have qui deviendra notre must-have.

Passons sur le fait qu’on aime ou pas mettre ses petits doigts sales dans un pot.

Passons sur le fait, très subjectif, qu’il sent vraiment la rose et que l’ambiance Arsenic et vieilles dentelles sur mes lèvres ne me sied pas des masses. Surtout qu’elle tient bien.

Le Baume de Rose répare, nourrit, régénère et protège durablement les lèvres. Niveau formule, voilà ce qu’on nous dit sur le site :

Un complexe lipo-régénérant, composé de Cire Essentielle de Fleurs de Roses aux propriétés adoucissante et astrigente, d’Huile de Pastel pour stimuler le renouvellement cellulaire, de Beurre de Karité aux vertus cicatrisante et apaisante, apporte force, nutrition et confort. (Que la force soit sur mes lèvres. Des lèvres fortes… Je ne vois pas ce que la force vient faire ici.)
– Le complexe Hydroskin, association de sphères de comblement et d’actifs d’origine lipidique, assure une hydratation optimale.
– Des céramides biotechnologiques apportent jeunesse et densité grâce à leur action restructurante, raffermissante et leur effet lissant.
– La Vitamine E, puissant anti-oxydant et un Indice de Protection 15 protègent les lèvres des méfaits de la lumière et aident à lutter contre le vieillissement.

Il a effectivement quelques atouts dans sa manche : sa texture, épaisse, tient bien sur les lèvres et ne se fait pas la malle au bout de quelques minutes. En même temps, c’est un baume. Il protège bien tant quand on le porte et remplit sa mission. L’indice 15 est clairement un plus. En outre, décidément polyvalent, cet « onguent précieux » (nous dit-on sur le site de By Terry) soigne AUSSI le contour des ongles (ce qui fait cher le soin de la cuticule).

Mais.

Il colore les lèvres en rose nacré (pile la couleur que je fuis), ça brille, ça colle (berk).

Même si j’avais décidé de ne pas en faire un argument « contre », il sent quand même fort la rose.

Il est certes efficace mais pas exceptionnel non plus (une bonne couche d’Homéoplasmine fait aussi bien l’affaire…).

En conclusion, on l’aura compris, je trouve le Baume de Rose chic mais pas choc, et surtout bien trop cher. Il coûterait 20 €, allez jusqu’à 27, 28 €, je ne dis pas… Mais 44 € !

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La Grande Mentheuse, c’est pas du mytho

Haha.

Des masques purifiants, j’en ai essayé quelques-uns :

– Le Masque Déstressant Pureté de Chanel (46€) : top à tous points de vue, sauf financier…

– Les Masques à l’argile de Cattier (4€) : bio, mini-prix, très bon rapport qualité-prix, on peut s’amuser en alternant le vert, le rose ou le jaune, mais je n’ai pas beaucoup de plaisir à les utiliser et que donc je ne les utilise point…

– Le Pure Empreinte de Lancôme (38€) : trop cher et moins bien que le Chanel pour un prix sensiblement similaire…

– Le Masque Thermo-Actif Désincrustant Aroma-Perfection de Nuxe (environ 15 €) : l’idée est bonne, mais je déteste la sensation du truc qui chauffe et l’effet collant… Plus les petits grains… Plus l’odeur… Et je ne trouve pas la peau spécialement plus belle à l’issue de l’opération. Je crois qu’il a fini à la poubelle.

– Le Masque Purifiant de Caudalie (environ 18 €) : ce masque est très bien, mais j’ai fini par me lasser un peu de l’odeur…

Heureusement, il y a La Grande Mentheuse. Mon premier produit Lush…Que je rachète régulièrement depuis presque quatre ans. Grand record de constance et de fidélité !

J’avais adoré le nom. Ce masque allie plaisir d’utilisation (n’est-ce pas mille fois plus sympathique d’utiliser « La Grande Mentheuse » qu’un « Masque Thermo-Actif Désincrustant » ? et efficacité : la Grande Mentheuse n’est pas si grande mythomane que cela, finalement).

A base de menthe poivrée, elle raffermit et exfolie grâce aux petits morceaux de haricots aduki moulus qu’elle contient. Je vaporise un peu d’Eau à Rome de la même marque pour éviter que le masque sèche et tombe par plaques sur mon parquet, et c’est parfait. La compo est clean, en plus :

Ingrédients : Gel de bentonite, kaolin, miel, talc, haricots aduki moulus (Phaseolus angularis), glycérine, graines d’onagre (Oenothera biennis), huile essentielle de menthe poivrée (Mentha piperita), huile essentielle de tagète (Tagetes erecta), absolu de vanille (Vanilla planifolia), limonène*, parfum, chlorophylle (CI 75810), parahydroxybenzoate de méthyle.

7,50 € les 125 g


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